Enfant, longtemps, la lecture était un refuge ; une étreinte chaleureuse guidant son imagination que l’on disait « débordante ». Puis, à l’adolescence, accompagnée des blessures et des découvertes, mots et sentiments se sont liés étroitement pour devenir une échappatoire. Une course loin du monde des autres, plus proche du sien : ses amours, ses peines, ses plaies, ses larmes à peine dévoilées, ses sourires insoupçonnés… Ses premiers poèmes, tel un exutoire, l’ont mise face à ses maux, qu’elle apprendra aussi à mettre en lumière à travers son crayon, son pinceau, son objectif… Aujourd’hui, tout en poésie, l’autrice est prête à livrer une part de ses émois au « monde des autres ». Elle est prête à guider cette petite fille qui se pensait inexistante dans la lumière de sa plume ; et invite tous ceux qui, rien qu’une fois, se sont sentis comme elle. Bienvenue dans son monde.
Sharlee Lee
Ses romans

Un amour qui naît, qui vit et qui meurt ; en trois chapitres.
Disponible en librairie et sur helloeditions.fr
Quelques questions...
Depuis quand écris-tu ?
J’ai commencé l’écriture quand je devais avoir neuf ans : j’écrivais et illustrais des petites histoires pour mon frère et mes amis. Puis, en grandissant, je me suis mise à écrire des romans, puis des textes poétiques à l’adolescence… Et finalement, je ne me suis plus jamais arrêté d’écrire.
Quelle est ta première publication ?
Ma première publication est un recueil de poésie intitulé You, Me, Chapter 3 sorti en Novembre 2024. Bien d’autres sont en préparation…
Qu'est-ce que représente l'écriture pour toi ?
Quand j’étais petite, je n’étais pas une enfant qui parlait beaucoup. J’étais souvent dans ma tête, dans mes histoires… Peut-être est-ce cette particularité qui a fait que je me suis éloignée des autres et que je n’arrivais pas à m’intégrer correctement dans mon environnement social. Ce n’était pas un problème au début – les enfants ne se rendent pas toujours comptent du monde autour. Mais en grandissant, l’écriture était presque devenue ma meilleure amie. Les mots me permettaient d’exprimer sur papier ce que je n’arrivais plus à dire, finalement. Je crois que c’est quelque chose qui est resté : je parle aux gens à travers ce que je raconte. Chaque roman, poème, texte est un message pour celui qui voudra bien l’entendre. Un partage, un moment entre nous… C’est un peu le lien que je n’ai jamais vraiment eu avec les autres.
Parmi tous ceux que tu as écrits, quel est le roman que tu aimes le plus et pourquoi ?
C’est une question très difficile. Si on parle de mes romans publiés, You, Me, Chapter 3 est pour l’instant le seul et écrase donc toute concurrence. Si on parle également de ceux qui attendent leur maison d’édition dans un tiroir, je pense qu’à leur niveau je les aime tous à part égal. Ils ne parlent pas de la même chose, n’ont pas les mêmes romances ou les mêmes développements… Ils n’ont même pas réellement la même poésie. Mais ils représentent chacun – à échelles différentes – un morceau de moi et de mon histoire. Ce serait comme me demander de choisir entre mes chats : ils me sont tous les deux beaucoup trop précieux pour que je puisse choisir.
Quel est le personnage qui te ressemble le plus ?
You, Me, Chapter 3 est un recueil qui relate un chapitre de ma vie dans son entièreté, son « personnage » est donc celui parmi tous ceux que j’ai écrit qui est le moins fictif – et donc le plus fidèle à ma personne. Cependant, mes proches me disent souvent que je ressemble le plus à June dans mon manuscrit « On les appelle les étoiles vagabondes » : une artiste sensible et romantique qui essaye de trouver sa place – et celle de son Art – dans l’histoire des autres.
Quel est ton livre préféré ?
Encore une question impossible ; je lis beaucoup trop. Le dernier qui pourrait me revenir en mémoire, qui a été un vrai coup de foudre pour moi, c’est Les nuits bleues de Anne-Fleur Multon : c’est un roman poétique (entre une romance et une prose) sur l’amour et la sexualité. Magnifique, déchirant et émouvant.
Tu aimerais qu'un de tes romans soit adapté ? Si oui, lequel ?
Ayant moi-même été déçue par nombreuses adaptations de livres au cinéma, je ne sais pas si je serais pour qu’un de mes ouvrages trouve sa place dans les salles. Ou alors il faudrait que je puisse avoir la main complète sur le scénario – je deviendrai ainsi la scénariste la plus insupportable sur Terre. Je pense que l’écran et le livre ont chacun leur propre beauté, et que de les mélanger pourrait faire du mal à l’un ou l’autre.
As-tu hâte de participer au Salon Rose Romance ?
Toulouse est ma ville coup de cœur ; j’y ai emménagé au début de mes études pour ses couleurs, son cœur et ses détours. En découvrant l’existence du salon Rose Romance, je n'avais qu'une seule envie : pouvoir y participer un jour en tant qu’auteure. Est-ce que je suis heureuse ? C’est un euphémisme. Pour moi, plus qu’un rêve qui devient réalité, c’est un honneur d’être présentée comme auteure dans la ville qui a volé mon cœur.